Une entreprise n’a pas le choix : pour relever le défi de la concurrence immédiate ses ressources humaines sont mobilisées en permanence. Et, dans cette compétition qui l’oppose à ses concurrents, une société applique la plupart du temps une stratégie éprouvée. Stratégie qui idéalement a fait ses preuves sur la durée en contribuant à asseoir le succès économique et commercial de l’organisation considérée.
Ces premières généralités sont pourtant en contradiction avec une autre évidence. En effet, dans un monde en constante mutation, une entreprise figée, qui manquerait d’adaptabilité et d’agilité, bref qui ne changerait pas, une telle entreprise donc serait condamnée à l’échec.
C’est au point de rencontre de ces deux réalités, au moment où le besoin vital d’évolution vient se heurter aux nécessités du quotidien, que les entreprises peuvent faire appel à un cabinet de conseil.
Choisir le bon cabinet de conseil et savoir s’en servir
L’appellation « cabinet de conseil » est assez généraliste et peut englober beaucoup de choses.
Conseil stratégie commerciale ? Transformation digitale ? Réorganisation ? La liste est longue. La première règle est donc de choisir le bon prestataire. Et de le considérer comme tel : un cabinet de conseil est un outil au service de l’organisation et de ses dirigeants. Il qui va permettre de trouver la meilleure solution à un instant donné de la vie d’une entreprise. Parce qu’il a le temps que l’entreprise n’a pas, parce qu’il sait se remettre en cause (c’est une grosse part de son savoir-être). C’est aussi grâce aux méthodologies nécessaires parce qu’il a accumulé des expériences variées que le cabinet de conseil va pouvoir fournir l’accompagnement nécessaire.
Et c’est bien là d’accompagnement qu’il s’agit. En matière de conseil, il n’y a pas de pire erreur de la part du management que de vouloir donner les clés de la maison aux consultants recrutés. D’abord parce qu’ils n’ont pas cette connaissance intime de l’organisation dans laquelle ils interviennent (histoire, culture d’entreprise…). Ensuite parce qu’une telle stratégie ne ferait que saper l’autorité et le crédit des dirigeants auprès de leurs collaborateurs.
Dans quels cas faire appel à des consultants externes?
Outre le manque de temps déjà évoqué, une entreprise peut aussi faire face à un manque momentané de compétences. La plupart du temps il ne s’agit pas des compétences qui constituent son cœur de métier. Mais, par exemple, nul besoin pour un équipementier automobile d’avoir en permanence en interne un expert en transformation digitale. Par contre, ponctuellement, le recours à une équipe de consultants spécialistes de cette thématique peut s’avérer indispensable car les compétences n’existent pas en interne.
« Une grande pensée commence par voir quelque chose différemment » (A.Einstein). Pleinement consacrés à la compétition du quotidien, les dirigeants n’ont pas toujours le recul nécessaire pour saisir les opportunités de transformation et d’évolution qui mèneraient leur entreprise vers encore plus de performance. Bien souvent, faire appel à un cabinet de conseil en organisation et performance aide aussi à voir les choses différemment ou de manière plus objective pour innover.
Enfin, dans certaines situations sensibles le recours à un cabinet de conseil est la meilleure solution. C’est par exemple le cas quand la confidentialité est de rigueur pour assurer le succès. Par exemple dans le cas d’opérations telles que des fusions ou des acquisitions.