À travers une vision d’ensemble, on a pu constater que la crise sanitaire que nous sommes en train de traverser continue d’ébranler l’économie du pays. À vrai dire, toutes les branches d’activité ont dû subir les effets néfastes causés par la propagation de la pandémie Covid-19. Cependant, sur le marché de l’immobilier, les impacts enregistrés apparaissent beaucoup plus modérés et pour la plupart moins néfastes.
Des données rassurantes pour le prix de l’immobilier
Au vu des classements des sujets les plus inquiétants pour les professionnels et les particuliers, le prix de l’immobilier a été placé à la première position. Selon des données recueillies auprès de certains experts, les fluctuations des prix de l’immobilier dûes au Covid-19 restent limitées jusqu’à présent. Contrairement à ce que l’on a pu observer dans d’autres secteurs tels que le marché boursier. Il semblerait que le taux d’échange des actifs en bourse n’ai pas cessé de se déprécier.
De leur côté, les agences immobilières sont dans l’obligation de réduire leurs activités pour respecter les restrictions des mesures d’urgence sanitaire. Les transactions immobilières ont tendance à diminuer progressivement du fait que les rendez-vous physiques ne sont plus accordés. Cela à cause du respect des mesures de distanciation sociale décrétées par les autorités sanitaires. Ainsi tous les programmes de visite des biens en vente sont annulés d’office. Dans tous les cas, les prix de l’immobilier restent toujours à l’abri des facteurs psychologiques durant cette période délicate. Pour des raisons pratiques, une majorité d’acquéreurs s’orientent vers des visites en réalité virtuelle. Le recours à la signature électronique prend ici tout son sens.
Le marché de l’immobilier pour une perspective d’avenir rassurante
Dans tous les cas, la crise n’a pas ordonné des modifications profondes au niveau du marché immobilier. Éventuellement, il y a lieu de mentionner certains changements de comportement d’achat auprès de certaines catégories d’opérateurs. Pas mal de personnes, qui ont été réduites au chômage suite à l’arrêt des activités de plusieurs entreprises, n’envisagent plus de procéder à la vente de leurs biens, mais préfèrent les proposer à la location. Une tendance qui peut moins affecter l’offre des logements mis en vente. Assurément, le vendeur peut toujours s’attendre à trouver des acquéreurs pour son offre sous réserve d’afficher un prix raisonnable. Avant la crise, il pouvait avoir affaire à 10 acquéreurs potentiels pour une proposition de vente d’un logement. Actuellement, cet effectif est descendu au nombre de 6 à 7 par la force des choses. Ce qui laisse entrevoir que la demande reste en permanence disponible.
Globalement, tous les secteurs de l’immobilier ont été impactés par les restrictions sanitaires. Des procédures requises pour la construction d’un logement jusqu’à l’allocation de crédit immobilier auprès des établissements financiers, toutes ces branches d’activités ont dû limiter le volume de leurs transactions. Le ralentissement du marché de l’immobilier est tout à fait remarquable durant cette période de crise. Quoi qu’il en soit, les projets immobiliers ont été retenus par leurs promoteurs en signe de leur confiance sur l’évolution du marché de l’immobilier. On reconnaît unanimement que la conjoncture reste assez difficile pour les investisseurs en immobilier qui se sont habitués à des financements sur le long terme. Malgré tout, le taux pratiqué par les banques demeure raisonnable et se situe entre 1,30% et 1,35 % sur 20 ans. Ce qui fait ressortir que le marché prévoit, au juste, un avenir propice à l’intention des promoteurs immobiliers. L’immobilier constitue toujours au niveau du public comme une valeur refuge incontournable.
Financements immobilier post Covid-19
De surcroît, les acquéreurs les plus motivés peuvent s’assurer qu’ils auront la possibilité d’obtenir des financements en fonction de leurs projets d’investissement. Cette inclinaison s’est poursuivie en 2021 et ne manquera pas d’insuffler un nouveau souffle pour la redynamisation du secteur immobilier très prochainement. Suite à l’allègement du deuxième confinement, la reprise des visites immobilières est autorisée de nouveau sous certaines conditions. Quelle que soit l’évolution de la propagation de la maladie de covid-19, les incidences négatives ont été déjà ressenties dans le cadre du marché. Certains professionnels chevronnés du secteur ont rapporté que près de 10 % des visites envisagées font l’objet d’annulation. Dans la même optique, de nombreux acquéreurs ont décidé de se focaliser sur des visites à distance. Les délais de traitement des dossiers immobiliers ont été rallongés pour la finalisation, en bonne et due forme, de toutes les procédures exigées.
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